Pour les socialistes, "il s'agira de faire toute la lumière sur cette affaire, d'établir les responsabilités de chacun - fabricant, distributeurs, services d'inspection - et de tirer les enseignements pour éviter qu'une telle crise ne se reproduise"
Aux yeux du président de leur groupe Nouvelle gauche Olivier Faure, "les dysfonctionnements graves que révèle le scandale du lait contaminé à la salmonelle appellent à une remise à plat profonde des procédures de contrôle et de rappel en vigueur dans notre pays".
De son côté, l'élu communiste de Seine-Maritime, Sébastien Jumel, souhaite une commission d'enquête "pour faire la lumière sur les agissements de l'entreprise de transformation au centre de cette affaire et leurs conséquences possibles sur la santé de nos concitoyens, sur les défaillances de la chaîne de contrôle, sur l'incapacité du gouvernement à imposer l'ordre républicain face à des intérêts privés puissants".
Ce porte-parole des députés PCF se demande aussi après les états généraux de l'alimentation "comment l'Etat, aujourd'hui l'arme au pied contre un groupe privé dans une affaire grave de sécurité alimentaire, fera-t-il demain pour imposer à ce dernier et aux autres entreprises du secteur des règles en matière de prix agricoles".
Le président du groupe Lactalis, Emmanuel Besnier, doit s'expliquer vendredi face au ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur les défaillances dans le rappel de boîtes de lait infantiles potentiellement contaminées.