Pilotés par la Délégation Interministérielle à l'Accueil et à l'intégration des Réfugiés (DIAIR), les contrats territoriaux d’accueil et d’intégration (des réfugiés) CTAI(R)) sont signés conjointement par des collectivités territoriales et les préfectures afin de mettre en œuvre des actions concrètes à l’attention des personnes bénéficiaires de la protection internationale et des primo-arrivants.
La Ville de Besançon a manifesté le souhait de s'engager dans cette démarche de contractualisation avec l'Etat.
- Ce contrat s'inscrit sur une période d'un an renouvelable et une enveloppe de 150.000 € est allouée par l'Etat pour l’ensemble de ce nouveau dispositif.
Plusieurs objectifs sont portés à travers ce contrat :
- La prise en charge de la santé mentale dans le cadre du parcours de santé des migrants, et du développement d’une offre d'accompagnement spécialisée notamment dans la prise en charge des psychotraumatismes.
- La jeunesse afin de développer la connaissance de leurs droits, les faire participer à la vie de la Cité à travers des parcours de découverte d'activités.
- Le logement et l’articulation avec l’ensemble des dispositifs concourant à l’approche "Logement d’abord".
- L’accès à la culture des primo-arrivants en facilitant la mobilisation des outils d’appropriation culturels et en accueillant les artistes issus de l'immigration dans une volonté de développer l'interculturalité.
- L'insertion professionnelle des étrangers primo-arrivants afin de pourvoir des filières professionnelles pour les emplois en tension sur la Ville.
Quelle est la différence entre une personne bénéficiaire de la protection internationale et un primo-arrivant ?
Un primo-arrivant est un étranger en situation régulière vis-à-vis du droit au séjour. Il est signataire d’un contrat d’intégration républicaine (CIR) à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Il s’engage donc dans un parcours d’intégration républicaine. Ils sont considérés comme "primo-arrivants" durant les cinq premières années de leur installation en France.
Les bénéficiaires de la protection internationale (réfugiés victimes de persécution qu’atteinte aux droits et protégés subsidiaires risquant la peine de mort, la torture…) s’inscrivent dans ce cadre général et sont également destinataires d’actions spécifiques visant à faciliter leur intégration en prenant en compte leurs vulnérabilités particulières.