L'idée de cette opération de communication et commerciale est d'offrir le centre-ville aux piétons : les bus seront détournés (presque comme lors des braderies), les voitures devront se garer sur les parkings autour du centre. Seul le tramway pourra passer.
"On veut mettre le paquet sur le centre-ville"
L'objectif est également et surtout de redynamiser le cœur de la ville et ses commerces en communiquant sur l'opération en Franche-Comté, en Bourgogne et à la frontière suisse. "J'ai toujours dit que le plus grand centre commercial de Besançon à ciel ouvert, c'est le centre-ville avec ses 1.200 boutiques" a déclaré Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon. "On veut mettre le paquet sur le centre-ville et on veut le montrer aux commerçants" a-t-il ajouté.
"Il faut que les commerçants se démarquent"
Pierre Bouvier, président de l'Union des commerçants, précise que c'est aussi aux commerçants de s'investir. "C'est à nous de faire que les clients ont envie de venir, faire oublier le prix du parking, etc. Il faut que les commerçants se démarquent, proposent des produits, un bon accueil" selon lui.
"Si au bout d'un an ça ne marche pas, il faudra faire autre chose"
Après le premier samedi "test" de l'opération, une réunion pour faire le bilan s'effectuera trois jours après entre la Ville et l'Union des commerçants. Toutefois, Thierry Morton, adjoint au maire délégué au commerce, précise que "si au bout d'un an ça ne marche pas, il faudra faire autre chose". Pierre Bouvier s'est dit "optimiste".
Le coût de l'opération est de 45.000 euros pour 7 "samedis piétons". Cette somme est financée par la Ville de Besançon mais aussi l'UCB, la Chambre du commerce et de l'industrie du Doubs et l'Office du commerce.
Infos pratiques
- Le premier "samedi piétons" est prévu le 14 mars 2015
- Des FreePass seront distribués aux clients pour une utilisation bus, tramway, et parkings.
- La desserte des arrêts de bus à Mairie, Granvelle, St Amour, Poste, Courbet est maintenue