Nouvelle étape dans la campagne de vaccination. Celle-ci sera étendue "à compter du 1er mai" à toutes les personnes de plus de 18 ans "qui ont une surcharge pondérale sérieuse", soit "un indice de masse corporelle supérieur à 30", a annoncé Emmanuel Macron dans un entretien à la presse régionale rendu public jeudi 29 avril.
"J'invite les 2,3 millions de Français concernés à se rendre dans les centres de vaccination dès ce week-end", poursuit le chef de l'État. Les personnes de plus de 50 ans en situation d'obésité, c'est-à-dire dont l'IMC est égal ou supérieur à 30, selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé, étaient déjà prioritaires pour la vaccination.
Pas d'anticipation sur les tranches d'âge
Alors que le rythme de la vaccination est un enjeu crucial, de nombreuses voix ont appelé le gouvernement à anticiper l'ouverture des injections aux 50-55 ans sans conditions de comorbidité, fixée pour l'instant au 15 mai. Une option écartée par le chef de l'État.
"Pas tout de suite. On peut optimiser le fonctionnement de nos 1 700 centres de vaccination", indique Emmanuel Macron. "On va continuer à prioriser par âge parce que c'est le plus efficace", poursuit le chef de l'État, estimant que la "vaccination des plus vulnérables fait baisser la pression sur les services hospitaliers".
La prochaine étape de la vaccination interviendra à la mi-mai avec l'ouverture à toutes les personnes âgées de plus de 50 ans. Pour l'heure, 14,9 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont plus de 6 millions ont reçu leurs deux doses (soit 11,5 % de la population majeure).
Le but de ces mesures est de permettre le "retour à une vie aussi normale que possible", a martelé le chef de l'État, qui compte "reprendre [s]on bâton de pèlerin et aller dans les territoires" dès "le début du mois de juin".