Le fonds du patrimoine et le fonds régional d’aide aux musées ont été sollicités ainsi que les amis du musée.
"Acquérir cette toile nous permet de renforcer notre collection. Le mérite de tout pays trouvera toute sa place dans la salle XVIIIe, où sont d’ores et déjà exposées les autres toiles de François Boucher", indique la Ville de Besançon qui se dit très heureuse d’avoir acquis cette toiles très rare par son format et ses dimensions, inhabituels pour une chinoiserie : "Ce motif était habituellement réservé à des arts décoratifs, comme en témoignent nos magnifiques esquisses préparatoires à des cartons de tapisseries".
Pourquoi cette oeuvre ?
"Le sujet par ailleurs, pour léger qu’il puisse apparaître au premier abord, témoigne de phénomènes historiques et sociologiques passionnants qui marquent encore aujourd’hui notre histoire contemporaine : la curiosité pour les pays lointains, les relations de dominations et de commerce dans le cadre de l’émergence des modes de production capitalistes et les échanges internationaux menant à des effets de la mode sur toute une société", conclut la Ville.