"Des actions doivent être entreprises pour que l’agriculture dans le bassin versant du Doubs s’oriente vers des pratiques biologiques et moins intensives. La sylviculture doit devenir moins polluante" ont indiqué ce jeudi 30 mars 2017 les ONG. "La capacité d'autoépuration de la rivière est insuffisante sur plusieurs tronçons"
"La sylviculture doit devenir moins polluante"
Ce "cocktail de micropolluants" aurait des répercussions sur l'habitat de l'apron, un poisson en voie de disparition. Les experts ont identifié des substances interdites dans la rivière.
À Morteau, une pollution à la cyperméthrine atteindrait 1,5 fois la norme. Des traces de polychlorobiphényles(PCB) ont été détectées presque partout dans la rivière, et certaines substances interdites ont même été identifiées.
À Soubey, des effluents industriels et urbains sont marqués. Ailleurs, ce sont les pesticides et engrais agricoles qui affectent l’eau. Des pyréthrinoïdes, insecticides liés à l’exploitation du bois, ont été détectés et sont particulièrement présents dans le Bief de Fuesse, un affluent du Doubs.
"Des actions doivent être entreprises pour que l’agriculture dans le bassin versant du Doubs s’oriente vers des pratiques biologiques et moins intensives" explique Sophie Michaud Gigon, secrétaire romande de Pro Natura . "La sylviculture doit devenir moins polluante."