La salle de jeux “Le Petit Prince” au CHRU de Besançon “vend du rêve aux enfants”

Le professeur Rachel Vieux, chef du service pédiatrique du CHRU de Besançon, explique les atouts de la nouvelle salle de jeux « Le Petit Prince », fonctionnelle depuis le 20 mai 2017.

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"Cette une nouvelle salle qui vend du rêve, qui fait sourire les enfants, les amusent", s'enthousiasme Rachel Vieux, chef du service depuis septembre 2015. "Avant les murs étaient blancs avec de vieilles tables et chaises".

Des meubles originaux

La salle "très fonctionnelle" avec divers meubles a été créées par des jeunes du lycée Saint Joseph en première bac professionnel. Ils ont été aidés de l'entreprise Mourot de l'hôpital-du-Grosbois.

Lorsque que les enfants rentrent dans la salle, l'avion de Saint Exupéry est directement reconnaissable et en relief. Il partage la pièce avec sur l'aile supérieure un projecteur qui permet à un écran mural de diffuser des films. Huit enceintes ont été apposées pour "permettre aux enfants malentendant de profiter des diffusions correctement" précise le professeur.

L'aile inférieure possède une table de jeux rétractable pour permettre aux enfants en brancard de visionner les dessins animés. Beaucoup de zones de rangements ont également été prévues ainsi que des ordinateurs, un petit train intégré ainsi qu'une cuisine. Cette dernière permet de "mener un apprentissage de la cuisine saine ainsi que de réhabituer ceux qui ont des phobies alimentaires".

Un co-financement

Le CHRU de Besançon a versé à hauteur de 7.000 euros pour le financement de la nouvelle salle. Le coût de telles rénovations s'élevant à 40.000 euros, du mécénat privé a permis, à travers l'appel de l'association P'tits bouts de ficelles et de son président Christophe Schoenauer, de faire naître le projet.

Un intérêt médical

Les enfants de zéro à 17 ans révolus sont admis dans ce service pour des pathologies courtes (quelques jours) où lourdes (plusieurs mois). "Nous ne tenons pas seulement en compte l'aspect médical surtout pour le service pédiatrie. Cette salle participe au bien-être de l'enfant et lorsque qu'il se sent bien et en sécurité, le traitement de la maladie est plus efficace" tient à explique le professeur.

Rachel Vieux, émut, raconte "un jour, j'ai vu une jeune fille anorexique se recoiffer devant un miroir en forme de hublot. Elle avait un instant oublier sa maladie et se voyait autrement par le jeu".

Les scènes cultes du "Petit Prince" sont représentées et permettent "d'expliquer aux enfants à travers le renard la question de la vie en société et le fait de s'apprivoiser" mais également de leur faire comprendre des notions de la vie...

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