Depuis le début de la pandémie, les entreprises ont fait un travail considérable sur leurs sites pour maintenir un peu d’activité, en toute sécurité pour leurs salariés et dans le strict respect des conditions sanitaires. Elles disposent d’un guide des mesures de prévention du Covid-19 - régulièrement mis à jour en fonction des décisions gouvernementales - et de l’appui au quotidien de l’UIMM Franche-Comté. Un dialogue social constructif a pu, en général, être maintenu. Au niveau national, il a en particulier permis de signer le 3 avril un accord de branche avec la CFDT, la CFE-CGC et FO sur les modalités d'organisation du travail pour faire face à l'épidémie de COVID-19 dans la métallurgie. Au cours des prochains mois, ce dialogue social au niveau national, de l’UIMM régionale et dans l’entreprise sera particulièrement important pour l’avenir de l’industrie.
Pour le président du Pôle formation de l’UIMM, Michel Goetz, "l’industrie franc-comtoise doit, malgré les difficultés, pouvoir se projeter et se mobiliser sur les compétences dont elle aura besoin au moment de la reprise". Pendant la période de confinement, la continuité pédagogique a été assurée par les équipes du Pôle Formation et les maîtres professionnels de l’Ecole de Production de Besançon qui ont assuré le suivi des jeunes, à distance. Cette situation inédite a boosté le développement de la digitalisation des pratiques et des Formations Ouvertes à Distance (FOAD). Pour les salariés des entreprises, le FNE formation mis en place par l’Etat permet aujourd’hui de proposer des formations en s’adaptant aux conditions de travail particulières. "La réussite de la prochaine rentrée de l’apprentissage dépendra de la capacité des entreprises à proposer des contrats aux jeunes alors qu’elles n’auront pas encore surmonté la crise" selon Michel Goetz.
Pendant la période de confinement, 70 % l’activité du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification dans l’Industrie (le GEIQ de la métallurgie) a pu être maintenue. Etienne Boyer, son président, souligne de son côté "face au risque accru de précarité, la nécessité absolue de contribuer à la sécurisation des parcours professionnels sur des métiers qui resteront en tension dans l’avenir".
L’UIMM Franche-Comté et l’ensemble des structures de son réseau vont poursuivre de façon dynamique, agile et opérationnelle leur accompagnement auprès des entreprises. Jean-Luc Quivogne le reconnait : "la période qui s’engage comporte des risques élevés pour notre économie. Il conviendra de garder une vigilance maximale sur la situation individuelle de chaque entreprise pour l’aider à passer ce cap".
(Communiqué)