Nos questions à Jean-François Chanet :
Épisode #1 : Concernant la carte des formations, certains élèves ont peur de ne pas pouvoir choisir les options qu'ils souhaitent parce que ce sera trop loin de leur domicile… Pouvez-vous éclaircir ce point-là ?
Épisode #2 : Quelles sont les informations les plus fausses que vous ayez entendues dans la presse et ailleurs et que vous souhaitez démentir ?
Épisode #3 : Quels sont les points vraiment forts de cette réforme et les points les plus faibles selon vous ?
Épisode #4 : Qu'avez-vous envie de dire aux lycéens et professeurs qui redescendront dans la rue ces prochaines semaines contre cette réforme ?
2 Commentaires
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Me voila pleinement rassuré par Mr le recteur, qui n’a pas oublié qu’il a été enseignant…. par contre, il a peut-être oublié qu’il a un jour été parent. Une belle impréparation, des infos au compte goutte et l’enseignement supérieur qui semble déconnecté de la réforme. Demandez lors des Journées Portes Ouvertes des Universités, lors des salons étudiants que doivent choisir vos enfants, quelles spécialités …. les réponses vous rempliront d’espoir (il n’y a qu’à faire la série S… ah bon, cela n’existera plus ?…)…
Pourquoi tant de précipitation….
Eh bien non, ce n’est pas en 2020 que cette réforme s’appliquera !!! Malheureusement pour nos enfants actuellement en seconde, elle s’appliquera dès la rentrée de septembre 2019 ! Il y a pourtant tellement de questions auxquelles l’Education nationale n’est aujourd’hui pas à même de répondre. Une telle réforme, d’une telle envergure, aurait mérité de n’être pas appliquée, comme tant d’autres, dans la précipitation. Dommage surtout pour nos enfants actuellement en seconde qui vont essuyer les plâtres. Ils ont déjà, en 2016, été les heureux bénéficiaires de la réforme en un seul coup (comme celle du lycée) du collège, et ils ont connu, avant même la fin de leur scolarité au collège, la mise à mal de certains dispositifs qu’il avait pourtant absolument fallu mettre en oeuvre au plus vite en 2016. Non, non, nous ne sommes pas tous des “Gaulois réfractaires au changement”, nous sommes plutôt des descendants d’horlogers franc-comtois qui aiment le travail bien fait. Nous sommes conscients que le lycée avait besoin de changement, mais pourquoi si vite ? Quel gâchis…