Il s'agit d'un "gage de solidarité et de justice sociale pour les familles et pour celles et ceux qui sont fortement impactés par l'inflation", débloqué à "un moment clé comme celui de la rentrée scolaire", a souligné le ministre Jean-Christophe Combe dans une déclaration transmise à l'Agence France-Presse. "Pour les foyers ne bénéficiant pas des minima sociaux et percevant la prime d'activité (…) un versement exceptionnel et complémentaire est prévu d'ici à l'automne", a ajouté le ministère. Ce coup de pouce, dont le montant sera précisé ultérieurement, s'ajoutera à l'augmentation de 4 % de la prime d'activité au 1er juillet.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre du paquet "pouvoir d'achat" adopté début août par le Parlement, avec d'abord 20 milliards d'euros de dépenses (comprenant notamment la hausse de 4 % des pensions de retraite et de plusieurs allocations), puis un budget rectifié pour 2022 (PLFR) qui ouvre 44 milliards d'euros de crédits. Cette prime exceptionnelle de rentrée n'a rien à voir avec l'allocation de rentrée scolaire (ARS), versée en deux temps en août et octroyée, sous conditions de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans.