Billet d’humeur
Pourquoi cette décision n'a-t-elle pas été prise avant ? Ca ne date pas d'hier que des enfants peuvent être orphelins d'un père, d'une mère, d'être des pupilles de la nation, voire de se retrouver perdus dans des situations familiales délicates. Que ces fêtes existent, c'est un fait, malgré son caractère (très) commercial. Mais pourquoi avoir passé autant d'années à laisser des enfants en souffrance lorsque l'heure de fabriquer des colliers de nouilles ou le petit pied dodu de leurs bambins est arrivé ? Comment les enseignants ont-ils fait face à ce type de situation embarrassante ? Certains proposaient de fabriquer une suprise pour la grand-mère ou le grand-père... "Tu pourras faire un collier de nouilles à ta mamy mais les autres camarades l'offriont à leur maman"... Est-ce la solution ? L'enfant se sent-il moins à l'écart ?
Nous avons reçu un courriel de la part d'une mère famille qui nous demande d'écrire un article pour dire que "les mamans de l'école maternelle de ******** (contrairement à celles du primaire) ne recevront pas leur collier de nouilles ou l'empreinte des mains de leurs enfants, et qu'elles sont toutes bien déçues...".
Comment des femmes, des mères, - qui savent ce qu'est l'amour d'une mère, l'amour d'un enfant, et à quel point un enfant peut avoir besoin de ses parents - peuvent être aussi individualistes, et se plaindre de ne pas recevoir leur collier de nouilles parce que l'école à décidé de protéger les enfants qui vivent des situations familiales difficiles ou pire, qui ont perdu un/leurs parents.
Pour ces mamans, je leur propose d'installer un atelier d'arts plastiques à la maison samedi avec la baby-sitter et les enfants ou aller leur faire cueillir un beau bouquet de fleurs dimanche matin avec un beau dessin... Mais ne regardez pas son travail avant qu'il soit terminé !
Ce n'est pas le lieu où les enfants ont fabriqué les cadeaux qui compte, mais bien l'attention ! Non ? Je leur suggère également, entre deux calins, d'avoir une (grande) pensée envers les enfants qui n'ont pas une vie facile et qui aimeraient avoir papa et maman ou papa et papa ou maman et maman unis, amoureux, vivants et en bonne santé à la maison...
Allez. Un dernier petit mot : bonne fête à toutes les mamans !