Frédérique Coobar revient sur les sites les plus visités et sur la fréquentation touristique sur le bassin de Besançon, mais au-delà elle revient sur l'effet Unesco du classement des fortifications Vauban au patrimoine mondial en juillet 2008. Pour la chargé de mission "Culture et tourisme", la fréquentation touristique est hausse depuis plusieurs mois et notamment le week-end.
Mais, comme l'explique Mme Coobar, si la France est classée première destination touristique au monde, la région parisienne et la Côte d'Azur phagocytent l'afflux touristique de l'hexagone. "La problématique des villes françaises comparables à Besançon, c'est d'essayer d'attirer ces clientèles qui arrivent sur Paris et la Côte d'Azur. Il faut donc arriver à avoir une programmation suffisamment riche… "
Concernant la future fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté, Frédérique Coobar estime que Besançon n'a rien à envier à Dijon sur le plan culturel, patrimonial et architectural. Pour elle la Franche-Comté a tout à gagner à se rapprocher de sa voisine. "La Bourgogne est réputée pour ces vins, il y a des acquis et il est vrai que la Franche-Comté ne joue pas tout à fait dans la même cour. Mais c'est ce qui est intéressant dans ce projet de fusion (…) En Bourgogne, on va chercher des marchés très loin jusqu'en Asie. Ce que ne fait pas la Franche-Comté. Donc on va pouvoir mutualiser et aller chercher une clientèle plus lointaine…
- Remerciements : Anne-Lyse, FJ, Zélie, Marie-Pierre, Citadelle de Besançon, Leroy Merlin, POE, office du tourisme de Besançon