Le groupe aux 14 marques (dont Jeep, Maserati…) prévient que le manque de puces électroniques, fabriquées principalement en Asie et sujettes à une demande mondiale exceptionnelle, va perdurer et avoir un "impact supérieur" au deuxième trimestre, avant une amélioration au second semestre.
Comme chez Ford, GM ou Volkswagen, les usines ne peuvent fonctionner en l’absence de ces composants devenus omniprésents dans les voitures, et soumis à la concurrence très forte de l’informatique depuis que la pandémie a accéléré l’essor du télétravail et des loisirs à la maison.
Au Brésil, en France ou aux États-Unis, huit des 44 usines du groupe Stellantis sont actuellement touchées par cette pénurie, entre la suspension de certaines lignes de montage et des jours de chômage technique, a indiqué le directeur financier du groupe, Richard Palmer, lors d’une conférence de presse.
La visibilité est "très limitée" et le groupe gère la situation "au jour le jour", en fonction du stock et de la rentabilité des modèles, a souligné la direction de Stellantis. Les usines testent des options se voulant plus "flexibles et standardisées": la nouvelle Peugeot 308 a par exemple retrouvé des compteurs analogiques pour remplacer les compteurs numériques, introuvables.
"Ça nous permet également d’agir plus efficacement, avec un stock plus faible", ce qui est bon pour la "rentabilité" du groupe, a précisé Richard Palmer. Ces stocks ont particulièrement baissé en Amérique du Nord, freinant les ventes (-4%), sans endommager le chiffre d’affaires qui est en hausse de 9%, poussé par la vente de véhicules de gamme supérieure.
(AFP)