Au procès Daval, Martine Henry était "la mauvaise mère". Muette dans la salle d’audience dans son fauteuil roulant, elle était celle qui n’était pas du bon côté de la barre, celui que la morale valide et qui suscite la compassion.
Pour la première fois, avec les mots d'une mère en état de sidération, elle revient sur le procès, sur l'enfance et la vie de son fils jusqu'à la nuit dramatique du 27 au 28 octobre 2017 et ses conséquences irrémédiables.
Jusqu'à quel point une mère est-elle responsable de son enfant ? En choisissant de lui donner la parole, Plana Radenovic, journaliste, réaffirme à Martine Henry son droit d'être écoutée en tant que mère, et apporte un nouvel éclairage sur cette affaire.