Pas d'inquiétudes
"Les Français n'ont absolument pas à être inquiets et peuvent consommer ce qu'ils aiment et tout ce qui concerne les volailles", a souligné le ministre interrogé sur RMC/BFM TV. "C'est un virus qui se transmet lorsque les volailles sont en liberté et qui ne se transmet pas du tout lorsqu'on en mange de la viande", a-t-il expliqué.
Stéphane Le Foll a rappelé qu'un rapport de l'Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses) a été rendu public mi-décembre "pour que les choses soient transparentes".
Aucun cas de transmission à l'homme
Dans cet avis, l'Anses avait confirmé que la grippe aviaire "n'était pas transmissible à l'homme après l'analyse de l'une des souches du virus H5N1, découverte sur la première exploitation touchée". L'Anses continue son travail pour deux autres souches H5N2 et H5N9 découvertes dans certains élevages.
53 cas détectés
Depuis la confirmation d'un cas de grippe aviaire en Dordogne fin novembre 2015, le premier en France depuis 2007, on dénombre 53 foyers du virus dans six départements. 19 foyers de ce virus hautement pathogène ont été repérés dans les Landes, 12 en Dordogne, 10 dans les Pyrénées-Atlantiques, 9 dans le Gers, 2 dans les Hautes-Pyrénées et 1 en Haute-Vienne.
"C'est sous contrôle des services sanitaires", a souligné Stéphane Le Foll, expliquant qu'une zone de protection a été étendue sur huit départements, "avec des mesures de bio-sécurité pour éviter la diffusion de ce virus dit d'influenza aviaire". Selon le protocole habituel, les canards ou volailles des élevages contaminés doivent faire l'objet d'un abattage total, et les bâtiments être nettoyés et désinfectés.
(AFP)