Selon la FSU, le CDEN de ce vendredi a pour principal objectif d’enterrer "la première partie de la carte scolaire 2024-2025". Opposés à la suppression des "155 postes dans l’académie", au projet du "choc des savoirs" de Gabriel Attal et à la généralisation du Service National Universel, les représentants du syndicat enseignant FSU (syndicat majoritaire) ont fait savoir qu’ils ne pouvaient pas "cautionner la politique de la casse de l'école publique organisée par le gouvernement".
La FSU dénonce entre autres :
- les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
- le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.
- leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignants mais aussi de tous les personnels.
Les représentants du syndicat seront toutefois présents au 7 avenue de la Gare d’eau, devant l'entrée du CDEN à partir de 14h10 afin de distribuer un tract aux élus et aux parents d’élèves et d'expliquer les raisons de ce boycott.