La fréquentation hôtelière en baisse dans la région…

Une étude de l’Insee, institut national de la statistique et des études économiques, révèle que le 1er trimestre 2019 a montré une baisse de fréquentation des hôtels en Bourgogne-Franche-Comté. 

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La baisse de fréquentation des hôtels de la région s'élève à 2,7% pour le 1er trimestre 2019 comparé au même trimestre en 2018. La Bourgogne-Franche-Comté se place en troisième position derrière l'Ile-de-France et le Centre-Val de Loire.

Les principales clientèles étrangères chutent de 9%

L'Insee précise que les principales clientèles étrangères "sont en retrait". Le nombre total de nuitées (nombre totale de nuits passées par les clients dans un hôtel) étrangères chute donc de 7,7 %. 

Remarque : Un peu plus d'une nuitée sur cinq concerne un client ne résidant pas en France.

En parallèle, les nuitées françaises diminuent de 1,3 %. Cette part de fréquentation étrangère place la Bourgogne- Franche-Comté en sixième position. Dans les hôtels de la région, les nuitées des principales clientèles étrangères sont en baisse : les plus nombreuses, chinoises, belges et britannique, chutent de 9%. 

Des nuitées qui décroît pour chacun des mois du trimestre :

© Insee ©
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Remarque : la clientèle italienne (peu élevée) reste "quasi stable", indique l'Insee qui précise qu'elle conserve "un niveau record sur les cinq dernières années". 

Les départements de la région les plus impactés

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L'étude indique que la fréquentation pour la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire, dans l’Yonne et le Jura, elle est en repli en raison d'une double baisse des clientèles françaises et étrangères.

Dans la Nièvre, la forte hausse des nuitées étrangères n'efface pas le recul des nuitées françaises. Par contre, en Haute-Saône, la fréquentation augmente avec les nuitées françaises et étrangères. Dans le Doubs, la progression des touristes français compense le léger retrait des étrangers. Enfin, dans le Territoire de Belfort, la hausse des nuitées étrangères permet de gommer la baisse française.

Info +

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non-répondants "sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées, mais n’a pas d’impact sur les évolutions", indique l'Insee.

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