Entre gels précoces, pluies diluviennes, mildiou ou sécheresses, la production mondiale de vin a chuté cette année de 7 % par rapport à 2022, son plus bas niveau depuis 1961.
En France, même si la production se stabilise dans son ensemble, il existe de fortes disparités, relève l’OIV. Le Bordelais et la région du sud-ouest ont fait face à la propagation du mildiou tandis que le Languedoc-Roussillon a été affecté par des vagues de chaleur et la sécheresse. Des volumes "particulièrement importants" sont en revanche attendus dans le Cognac, en Corse et en Champagne, souligne l’OIV.
Les États-Unis tirent leur épingle du jeu
Dans l'hémisphère sud, l'Australie (-24 %), l'Argentine (-23 %), le Chili (-20 %) et l'Afrique du Sud (-10 %) ont été particulièrement touchés. Quelques pays ont tiré leur épingle du jeu, à commencer par les Etats-Unis (+12 %), qui conservent leur place de 4e fournisseur mondial, à la faveur de températures fraîches et de fortes pluies hivernales dans les régions viticoles de Napa et de Sonoma.
La baisse de la production n'est toutefois pas forcément une mauvaise nouvelle, relève l'OIV. "Avec une consommation mondiale en déclin et des stocks élevés dans de nombreuses régions du monde, cette faible production attendue pourrait rééquilibrer le marché mondial", souligne l’organisation.
(AFP)