Situé rue Françoise Dolto au Pôle Temis Santé, le nouvel institut de formation de professions de santé a été officiellement inauguré ce lundi en présence de la ministre de la Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.
"À Besançon, il y a souvent une histoire de femme dans les progrès réalisés", a souligné Anne Vignot, la maire de Besançon.
De son côté Macha Woronoff, présidente de l’université Marie et Louis Pasteur, a rappelé que la ville devait se bâtiment à la Région avec un coût total de 30 millions d’euros. "C’est un outil de travail remarquable pour les étudiants de l’IFPS".
Pour Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, cet institut succède "à des locaux très inadaptés et très dégradés" : "Un grand projet structurant pour un investissement très conséquent que la région a souhaité porté dans un lieu idéal (...) Paulette a été de tous ces métiers et combats du personnel soignant. Elle a révolutionné la prise en charge des perso avec la loi APA".
Après une prise de parole de Catherine Vautrin, un hommage a été rendu à Paulette Guinchard qui aura marqué la vie politique bisontine, régionale et nationale : conseillère régionale, adjointe au maire de Besançon, députée du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale et secrétaire d’État aux personnes âgées, puis présidente de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). On lui doit notamment la mise en place de l’Allocation Personnalisée pour l’Autonomie (APA).
"Je confirme le sentiment unanime. Cette grande dame laisse une traça indélébile non seulement à Besançon mais bien au-delà. Son courage sa combativité et son dévouement représentent un modèle pour nos étudiants et nos étudiants", a tenu à souligner Macha Woronoff.
"Paulette avant beaucoup d’autres avait vu les évolutions de notre société, le besoin d’accompagner nos aînés (…) La discussion sur la fin de vie va reprendre d’ici avril-mai à l’Assemblée nationale. Nous allons continuer à travailler sur ce sujet. Honorer la mémoire de Paulette, c’est en être digne, en être digne, c’est continuer le combat", conclut la ministre de la Santé.
(Propos recueillis par Elodie Retrouvey)