La direction Hygiène-santé devient Direction santé publique, qu’est-ce que ça change ?

Jeudi 15 février 2024, la direction Hygiène-santé change de nom et devient Direction santé publique. Ce nouveau nom est accompagné d’une transition effective depuis le 1er janvier 2024, visant à refléter la diversité des activités de l'instance, au nom “d’une seule santé”.

© C.P

La Direction santé publique a pour objectif de réunir l’ensemble des domaines sous un seul nom, sous une seule et même “santé”. Que ce soit le changement climatique, la vaccination, la sédentarité ou encore les maladies vectorielles, ces défis croissants auxquels sont confrontés la santé publique doivent, selon la Ville de Besançon, être abordés dans une approche nouvelle : "la santé de l’être humain passe par celle de l’animal, du végétal et de leurs interactions avec l’environnement". 

Une seule santé, une seule direction

La vie fonctionne en réseaux, et le lien entre la biodiversité et la santé du vivant dans l’ensemble de ses dimensions est à présent fermement établi” explique la Ville de Besançon, qui souhaite mettre en place des instances pour faciliter la prise de décision en matière d’environnement et de santé. À travers ce changement de nom et de services, la Direction santé publique cherche à agir de manière uniforme face aux divers enjeux auxquels l’Homme doit faire face. 

À titre d’exemple, un plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens a été initié dans les crèches avec la mise en place de couches lavables, ou dans les parcs publics avec des aires de jeux repensées et de nouveaux matériaux moins nocifs. Plus récemment, la stratégie de lutte contre les îlots de chaleur a fait profiter la place de la Révolution d’un tout nouvel aménagement avec une végétalisation pour y apporter ombre et fraîcheur. 

Une action en réseau

La municipalité prévoit une action coordonnée dans les différents domaines et des actions dites “passerelles”, en faveur de l’urbanisme favorable à la santé par exemple. Un plan de lutte contre le moustique tigre est également envisagé à travers une sensibilisation menée auprès des Bisontins notamment sur l’importance de préserver certaines espèces prédatrices de moustiques tigres qui pourraient limiter leur prolifération. La prise en compte des interactions et la considération systémique de la santé est, selon la Direction santé publique, “à ce jour le moyen de lutte le plus efficace contre le moustique-tigre”.

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