Nicolas Zepeda Contreras a été entendu au Chili le 14 février 2017. Lors de cette entrevue il a nié avoir tué son ex-petite amie, mais a avoué avoir passé la nuit du 4 au 5 décembre 2016 dans sa chambre du campus de Besançon. (lire articles ci-dessous). Le jeune homme de 26 ans est reparti libre.
Edwige Roux-Morizot explique ce mardi 21 février 2017 dans un communiqué que cette convocation "avait pour seul objet la notification de son interdiction de sortir du territoire". La procureure de la République de Besançon indique en outre que "les juges chiliens n'avaient à leur disposition que des éléments très sommaires concernant les charges pouvant être retenues à son encontre".
La traduction en espagnol explique les délais...
La demande d'extradition du ressortissant chilien sera transmise à la Chancellerie cette semaine. Elle sera accompagnée "de la plupart des très nombreux procès-verbaux constituant l'enquête diligentée sur commission rogatoire". Le parquet explique que la traduction en espagnol de l'ensemble des éléments explique le temps écoulé entre l'envoi de la demande d'arrestation provisoire du 25 janvier dernier et la demande d'extradition.
La justice chilienne avait rejeté le 3 février 2017 à la demande de la France de procéder à la détention provisoire du Chilien soupçonné d'avoir assassiné en décembre une jeune Japonaise étudiant au CLA de Besançon. Le corps de la jeune femme de 21 ans reste introuvable. Nicolas Zepeda avait ensuite regagné son pays natal après la disparition de Narumi qui avait entretenu, par le passé, une relation amoureuse avec lui, avant de le quitter.