"Entre les pertes de recettes et les dépenses que nous avons engagées pour faire face à la crise, que ce soit pour l'Etat en terme de dépenses, pour la sécurité sociale en terme de pertes de recettes liées à la baisse de l'activité, le coût (...) peut être estimé autour de 160 à 170 milliards d'euros", a déclaré M. Dussopt au Sénat.
"Ce chiffre n'est pas définitif puisque nous sommes encore dans une crise épidémique et une crise sanitaire", et que plusieurs mécanismes de soutien d'urgence aux entreprises et aux salariés sont toujours en place, a-t-il ajouté.
Un manque à gagner de 37,1 milliards d'euros de recettes fiscales
À cela s’ajoute un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, etc.) par rapport aux prévisions valables avant la crise. Dans le champ de la sécurité sociale, il faut compter les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie (masques, tests, arrêts de travail) ou encore les pertes de recettes de cotisations sociales par rapport à une situation économique normale.
Cette année, de nouvelles dépenses liées à la crise seront engagées, notamment pour la vaccination, l’indemnisation du chômage partiel ou encore le fonds de solidarité. C’est pour cette raison que "nous ne pouvons pas répondre à cette question de la date de fin du quoi qu’il en coûte", a estimé Olivier Dussopt, même s’il a répété qu’il faudra en sortir progressivement à mesure que la crise s’estompe.
(Avec AFP)