Les travaux vont principalement consister à colmater les fissures qui affectent l'édifice construit en pierre et en béton en 1955, a décrit Jean-Jacques Virot, président de l'Association Oeuvre Notre-Dame-du-HHaut (AONDH), propriétaire du site.
Ils porteront aussi sur l'étanchéité, les vitraux et le parement dans le but de retrouver la blancheur mate d'origine, a complété M. Virot. Les travaux se dérouleront en cinq phases pendant trois ans, dont la plus importante s'achèvera dès octobre prochain, a-t-il ajouté au cours d'un point de presse.
"Depuis sa construction, elle n'a pas fait l'objet d'une reprise globale de ses pathologies subies par les bétons au cours du temps", a également rappelé M. Virot.
"Ce n'est pas un monument en péril, mais c'est un monument malade quand même", a commenté Richard Duplat, architecte en chef des monuments historiques en charge de la chapelle.
Le chantier représente un montant de 2,3 millions d'euros, apporté à 90% par les pouvoirs publics (Etat, Région Bourgogne-Franche-Comté, département de la Haute-Saône) et à 10% par l'AONDH, selon l'association.
Pour financer sa contribution, celle-ci a lancé un appel au mécénat d'entreprises et aux dons de particuliers, selon un objectif de collecte de 75.000 euros cette année.
Les travaux permettront de "fermer le robinet de ce qui l'agresse, pour faire durer" la chapelle, a-t-il ajouté lors du point de presse. Avant le Covid-19, la chapelle était fréquentée par 70.000 visiteurs chaque année, a indiqué l'association.