Après l'Acte 1, signé dans l’urgence de la crise économique et financière de 2008, puis l'Acte 2 en 2010, place aujourd'hui à l'Acte 3 axé autour de la sécurisation de l'emploi et notamment des plus jeunes et des retraités.
"Il vaut mieux payer des jeunes au travail qu’au chômage"
Des points qui préoccupent la CGT en région. "C’est d’ailleurs pour ces raisons que nous portons l’exigence d’un départ en retraite anticipé à 55 ans pour les travaux pénibles, et d’un départ à 60 ans possible pour tous ; car il vaut mieux payer des jeunes au travail qu’au chômage, et il vaut mieux payer des seniors en retraite qu’au chômage", indique le syndicat dans un communiqué.
La CGT qui signera ce jour la déclaration d’intention et s'investira dans la discussion de ce futur "Acte 3" rappelle qu'elle se fera force de proposotions sur deux points :
- une contrôle des entreprises qui bénéficieront des aides, avec des obligations de remboursements si elles ne respectent pas leurs engagements,
- une obligation de résultat pour les entreprises qui bénéficieront des différents dispositifs en matière de politique de l’emploi (embauche en CDI plutôt qu’en CDD), salaire décent, reconnaissance des qualifications, formation des salariés.