Depuis le 20 septembre, les travailleurs et travailleuses du Pétrole ont engagé un mouvement de grève qui s’amplifie, pour exiger l’ouverture immédiate de négociations salariales dans un secteur d’activité "où les employeurs se gavent déjà en temps normal, et dont les profits ont explosé dans cette période inflationniste", affirme la CGT.
Alors que les groupes comme Total ou Esso ne souhaitent pas augmenter les salaires au-dessus de l’impact de l’inflation, tout en versant des dividendes records, les salariés des raffineries et de la pétrochimie ont choisi la grève, et donc la perte d’argent, pour faire "plier" les employeurs du secteur.
Le syndicat évoque également la situation des salariés dans le commerce et les services : "le salaire ne permet pas non plus de vivre : loyer, mutuelle, énergies, alimentation, santé, les dépenses nécessaires au quotidien ne peuvent plus être couvertes par le salaire d’un emploi à temps complet."
La CGT appelle à la grève mardi 18 octobre et organise un rassemblement à 10h30 place Pasteur à Besançon et à 14h00 sur le Champ de foire à Montbéliard.