Dans un communiqué de presse, la CCI du Doubs insiste sur le caractère essentiel de cette activité économique qui fait vivre "plus de 1.000 entreprises dans des domaines d’activités très variés". Le tout "sans compter les nombreux emplois induits, et sans négliger également les effets indirects sur l’activité commerciale jusqu’en milieu urbain et péri-urbain dans le Doubs", explique-t-elle.
Selon la CCI, la fermeture des stations est également synonyme d'une baisse des achats de matériels spécialisés.
Et d'ajouter : "L’ouverture des stations de ski en Suisse, couplée avec l’ouverture des restaurants dès le 10 décembre 2020, est encore plus problématique pour notre territoire frontalier. La CCI s'inquiète de voir un phénomène "d’aspirateur de clientèle".
Par ailleurs, le fait de fermer les remontées mécaniques "va inciter", selon elle, "les amateurs à d’autres pratiques" : ski de randonnée, raquettes. "Cela pourrait se dérouler dans des conditions d’entrainement et de sécurité pas toujours avérée pouvant générer une accidentologie qu’il va falloir prendre en charge", alerte la CCI.
Autre point noir : l'ouverture tardive pour les stations locales pourrait leur "être fatal", selon elle : "Avec la transition environnementale, la durée des hivers est de plus en plus réduite. N’ouvrir que fin janvier reviendrait à envisager une activité pour l’hiver 2021 que de quatre à cinq semaines maximum !"
En conséquence, d’une voix unanime et ferme, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs demande au Gouvernement d’autoriser urgemment l’ouverture des stations et des remontées mécaniques, les professionnels étant disposés à appliquer et faire appliquer les dispositions sanitaires les plus efficaces et les plus strictes, dans la durée nécessaire.