La campagne publicitaire sur l'université de Bourgogne à Besançon qui "sonne comme une avertissement politique" pour L. Croizier

Publié le 14/02/2019 - 10:25
Mis à jour le 14/02/2019 - 09:36

Polémique • Dans le cadre de la polémique suite à la diffusion de panneaux publicitaires notamment à Besançon incitant les étudiants à rejoindre l’université de Bourgogne, Laurent Croizier, conseiller municipal MoDem à Besançon, réagit à son tour. Pour lui, cette campagne « sonne comme un avertissement politique ».

© D poirier ©
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"Cette campagne régionale d’auto-proclamation de Dijon comme capitale universitaire de Bourgogne-Franche-Comté sonne comme un avertissement politique", introduit le conseiller municipal. Selon lui, "Nous ne sommes pas tenus de répondre à l’arrogance par l’arrogance mais ne soyons pas naïfs, il existe une concurrence territoriale entre Besançon et Dijon. Il va bien falloir l’intégrer et s’y confronter".

Il ajoute que "Nos entreprises, nos universités, nos laboratoires de recherche n’attendent pas l’aval politique pour travailler sur des synergies. La réponse la plus pertinente, c’est une orientation politique offensive, une stratégie au service de l’attractivité et des outils efficaces. Il est important que nous affirmions concrètement notre agglomération comme un territoire d’innovation et de recherche au fort potentiel économique."

"Affirmons-nous comme une agglomération d’excellence"

Laurent Croizier indique que "Nous parlons régulièrement du Grand Besançon comme d'un territoire où il fait bon vivre, parlons-en également plus ouvertement comme d’un espace où il fait bon étudier et entreprendre". "Valorisons nos pépites, mettons en avant nos talents. Mettons en place les outils efficaces qui attireront les compétences, répondront aux besoins des entrepreneurs, des universitaires et soutiendront la recherche, le développement et la création d’entreprises. Affirmons-nous comme une agglomération d’excellence. L’innovation dans les domaines de l’industrie, dans le domaine du numérique, dans la recherche universitaire, médicale ou microtechnique, c’est à Besançon que ça se passe."

Et de conclure : "L’offre bisontine possède des atouts, créons-lui de la valeur ajoutée, donnons-lui de la dimension et une dose de singularité. L’essentiel n’est pas d’être complémentaire à Dijon, mais d’être différent and ambitieux afin d’attirer, maintenir et accompagner les talents sur notre territoire."

(Communiqué)

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