Mi-janvier 2025, dans l’Hexagone, "l’épidémie de grippe se situe toujours à un niveau d’intensité élevé dans toutes les classes d’âge" prévient le ministère. Les 65 ans et plus représentent 67 % des hospitalisations après passage aux urgences pour une grippe ou un syndrome grippal.
Si elle est particulièrement sévère cette année, c’est parce que l’épidémie 2024-2025 se caractérise "par une co-circulation des trois virus grippaux : les deux virus de type A, A(HN1) pdm09 et A(H3N2), et du virus de type B/Victoria". Pour le ministère de la Santé, "cette co-circulation de trois virus, qui sont décrits pour avoir un impact différent selon les groupes d’âge, est inhabituelle et pourrait expliquer que toutes les classes d’âge soient touchées de façon importante".
Un mois de plus pour la vaccination
Les autorités sanitaires rappellent l’importance d’une mobilisation collective pour freiner la transmission des virus respiratoires et limiter les hospitalisations. C’est dans cette optique que la campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le Covid-19 est prolongée d’un mois jusqu’au 28 février 2025. Les personnes fragiles sont invitées à se faire vacciner sans attendre.
La vaccination contre la grippe saisonnière est fortement recommandée pour :
- les personnes âgées de 65 ans et plus ;
- les personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques ;
- les femmes enceintes ;
- les personnes souffrant d’obésité : indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 40 ;
- l’entourage des nourrissons à risque de grippe grave et des personnes immunodéprimées, dans l’objectif de protéger les personnes fragiles de leur entourage ;
- les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables bénéficiaires d’exonérations ;
- les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d’hébergement quel que soit leur âge ;
- les professionnels exposés aux virus influenza aviaires et porcins.