La Bourgogne-Franche-Comté mise sur la biothérapie comme “médicament de demain”

Les assises de la biothérapie se sont tenues ce 24 septembre 2024 au conseil régionale de Besançon et ont permis de restituer devant 160 personnes le travail fourni lors de huit ateliers. L’enjeu ? Mettre demain sur le marché, des biomédicaments permettant de soigner des cancers en personnalisant le traitement avec l’utilisation des cellules du corps. Le tout en rendant le coût acceptable…

© Hélène Loget

C’est un grand défi que se lance la Région Bourgogne-Franche-Comté. Elle a en effet décidé de miser sur la biothérapie comme médicament de demain. Un choix qui n’est pas sans coût et sans investissement...

"L'enjeu de demain, c'est de personnaliser les traitements, personnaliser la médecine (...) aujourd'hui, il y a des cancers que l'on sait traiter mais avec un coût qui dépasse le million d'euro...", explique Nicolas Soret, vice-président de la Région en charge des finances et du développement économique.

Créer une marque et rendre le coût du biomédicament acceptable

Le 15 octobre prochain, une enveloppe de 15 millions d’euros dédiés aux biothérapies sera soumise au vote des élus en séance plénière.
La prochaine étape sera Bruxelles afin que la Région se fasse "entendre" à l’échelle de l’Europe. Enfin, il s’agit également "d'aller chercher des financements du Plan France 2030", indique Marie-Guite Dufay, la présidente de la Bourgogne-Franche-Comté qui précise que "l’émergence de ce médicament innovant. C'est le médicament de demain. Il doit se faire "à un coût acceptable" : "le patient doit être au cœur de nos démarches", réaffirme la présidente.

Autre point essentiel pour la Région : la création d’une identité, d’une marque afin de "construite une filière régionale robuste".

L’utilisation des microtechniques

Pour Marie-Guite Dufay, les compétences des entreprises locales en termes de microtechniques sont à exploiter : "De la micromécanique aux biothérapies, il n’y a qu’un pas", précise-t-elle en poursuivant : "Le biomédical utilise déjà de petites pièces qui vont dans le corps humain".

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