La Bourgogne-Franche-Comté au 4e rang des régions les moins pauvres de France

Publiée ce vendredi 20 octobre, la dernière étude de l’INSEE sur la pauvreté en France met en avant un taux de pauvreté de 12,8% en 2020 en Bourgogne-Franche-Comté. La pauvreté est également en moyenne moins présente dans la région qu’en France métropolitaine. L’étude révèle cependant que les personnes en situation de pauvreté sont de plus en plus pauvres. 

© Alexane Alfaro

En France, un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté fixé à 60% du niveau de vie médian. 

Le seuil de pauvreté s’élève à 13.440€ par unité de consommation en France métropolitaine soit un revenu disponible mensuel de : 

Selon l’étude, les habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté sont moins exposés à la pauvreté mais celle-ci se concentre davantage dans les communes urbaines. Dans la région, 12,8% de la population est considérée comme pauvre par l’étude, cela représente 342.300 personnes (dont 101.800 enfants) vivant sous le seuil de pauvreté. Un taux qui place la Bourgogne-Franche-Comté au 4e rang des régions les moins pauvres de France.

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En revanche, dans la région, la pauvreté se concentre davantage dans les communes urbaines denses comme Belfort, Montbéliard ou Chenôve. Le taux de pauvreté dans l'urbain dense est ainsi de 19.4 % dans la région contre 18,1 % en France métropolitaine. On observe également des disparités départementales très marquées.

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Au niveau départemental, la Côte-d’Or et le Jura sont plutôt épargnés par la pauvreté à la différence de la Nièvre et du Territoire de Belfort, plus touchés.

Les mécanismes de redistribution entraînent une réduction nette de la pauvreté. Sans les impacts fiscaux, le taux de 12,8% grimperait à 19,9%. L’étude précise que "les prestations sociales participent à hauteur de 35 % au revenu disponible des ménages de la région vivant sous le seuil de pauvreté. Elles apportent un soutien financier important à ces ménages, relativement jeunes pour une grande part et souvent soutien de famille". 

Les jeunes et les familles monoparentales davantage touchés

L’étude met aussi en évidence que le taux de pauvreté décroît avec l’âge. Les moins de 30 ans n’ayant pas acquis leur stabilité professionnelle, cela peut en partie expliquer le taux de pauvreté élevé dans cette catégorie d'âge, dont les étudiants font partie (travail précaire). 

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Les familles monoparentales sont les plus exposés à la pauvreté. Dans la région 27% de la population de ces familles monoparentales sont en situation de pauvreté. Les couples sans enfants ou avec des enfants qui ont quitté le foyer sont les moins pauvres.

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