La Bourgogne Franche-Comté a perdu 5.400 habitants depuis 2012
Au 1er janvier 2017, la Bourgogne-Franche-Comté comptait 2.811.423 habitants selon les derniers chiffres du recensement de la population établis par l’Insee. Entre 2012 et 2017, la région a perdu de la population. Seuls les départements du Doubs (+8.005) et de la Côte-d’Or (+6.416) voient leur population augmenter.
Entre 2012 et 2017, la Bourgogne-Franche-Comté est la seule région de métropole à perdre des habitants :-5.391 "La baisse reste modeste, mais elle devrait s’accentuer dans les années à venir" notent Charles Pilarski et Philippe Rossignol, auteurs de l'étude régionale à l'Insee. " Cette évolution démographique est portée par un solde naturel faible sur cinq ans, les naissances l’emportant encore sur les décès jusqu’en 2015. Le solde migratoire reste légèrement déficitaire..."
Sur cette même période, 6 des 8 départements sont désormais en décroissance démographique.
Dans la Nièvre, la perte de population continue et s’accélère. Avec 9.604 habitants de moins, c’est le département qui connaît le décrochage le plus important de métropole, devant la Haute-Marne et les Ardennes.
Le Jura, la Saône-et-Loire, l’Yonne, la Haute-Saône ainsi que le Territoire de Belfort, qui gagnaient encore des habitants entre 2007 et 2012, en perdent désormais. Le retournement est particulièrement marqué pour la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Grâce à leur solde naturel positif, le Doubs et la Côte-d’Or sont les deux seuls départements de la région à gagner des habitants, mais à un rythme toutefois inférieur à la moyenne nationale
Grand Besançon Métropole : + 2.600 habitants en cinq ans
Les plus grandes communes perdent des habitants (-419 habitants par exemple pour Besançon) , à l’exception de Chalon-sur-Saône et surtout de Dijon qui gagne près de 4900 habitants en cinq ans.
Situées aux franges de la région, Sens et Mâcon profitent du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes : leur population augmente sensiblement.
Enfin, les pertes d’habitants s’accélèrent dans les communes isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas notamment d’Autun, de Cosne-Cours-sur-Loire, d’Audincourt et de Saint-Claude.