L’Association des directeurs des affaires culturelles de Bourgogne Franche-Comté soutient les intermittents

Par un communiqué publié ce jeudi 19 juin 2014, l’Association des directeurs des affaires culturelles (ADAC) de Bourgogne et de Franche-Comté (regroupant des agents publics généralistes des politiques culturelles et de l’action culturelle dans les collectivités territoriales) a indiqué soutenir les revendications portées par les professionnels intermittents artistes et techniciens du spectacle. 

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Le communiqué signé du Bureau de l’ADAC Bourgogne Franche-Comté :

"L’Association des directeurs des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté affirme son soutien aux revendications portées par les professionnels intermittents artistes et techniciens du spectacle en raison de la menace qui pèse sur la création artistique et les emplois culturels, et nous soutenons leur demande que l’accord UNEDIC signé par des partenaires sociaux le 22 mars dernier ne soit pas agréé.
 
Nous demandons la réouverture des négociations sur la base des propositions du comité de suivi. Lequel comité, composé de parlementaires de différentes sensibilités et de partenaires sociaux du secteur, travaillant depuis plus de 10 ans, a fait des propositions pertinentes, justes, adaptées et plus économiques pour la renégociation des annexes 8 et 10 dans le cadre de l’ensemble des négociations sur l’assurance chômage.
 
La destruction progressive du régime des intermittents accélère la déchirure du tissu culturel français. Sans ce régime de nombreuses collectivités territoriales ne pourraient développer une politique publique qui encourage la création et la diffusion sur l’ensemble des territoires. 
 
Nous constatons dans le même temps - sur les trois dernières années, une diminution globale du nombre des compagnies subventionnées ainsi que des moyens financiers qui leur sont attribués. Autant de signes alarmants sur les capacités de création et de diffusion qui pèsent sur le spectacle vivant et sur la culture d'une façon générale.
 
Nous observons le désengagement progressif de l’Etat et des collectivités dans le champ artistique et culturel. Nous sommes inquiets et circonspects sur des perspectives d’avenir autant pour les intermittents que pour la population française qui reste attachée depuis des siècles à l’expression culturelle française sous toutes ses formes."
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