Il a acheté le commerce, qui existe depuis une soixantaine d’années, en 2005 pour la somme de 120 000 euros. La mairie laisse entendre aujourd’hui qu’il s’est fait avoir. « Monsieur Louveau n'aurait jamais dû acheter le fonds de commerce pour un tel montant, car l’emplacement appartenant au domaine public a été soumis à un contrat précaire, public, révocable, individuel et inaliénable », a précisé Jacques Mariot, adjoint au maire chargé du commerce et de l’artisanat, à France 3.
Du coup, la mairie estime être dans son bon droit et peut demander au commerçant de quitter les lieux « Un emplacement appartenant au domaine public ne se vend pas et ne s'achète pas. Je comprends que Monsieur Louveau soit désappointé, mais pour nous tout est clair », a poursuivi l’adjoint qui a proposé un bail de trois mois renouvelable.
Il a également été suggéré à Hubert Louveau de se positionner sur l’appel d’offre qui va être lancé pour la gérance du futur kiosque construit à quelques mètres de là, à l’emplacement actuel des toilettes.
L’intéressé n’y tient pas. Non seulement on lui a fait savoir qu’il ne touchera aucun dédommagement, mais, en plus, Hubert Louveau craint de devoir attendre trop longtemps sans avoir la garantie d’obtenir la licence. Ayant déjà ressenti une baisse de son chiffre d’affaires depuis le début des travaux au parking Chamars, il tentera sa chance ailleurs avec « le sentiment d’avoir été floué ». « Pourquoi la mairie ne m’a pas prévenu que cet emplacement ne pouvait pas être acheté ? Pourquoi elle ne s’est pas opposée au rachat en 2005 ? », s’interroge, amer, le commerçant.