« Je n’ai tenu aucun propos diffamatoire »
Philippe Humbert avait été entendu une première fois le 20 mars 2017 par la chambre disciplinaire de l’Ordre régional des Médecins. Cette dernière juge les plaintes des médecins inscrits au tableau des départements. Elle se compose de Magistrats du Tribunal Administratif. Le conseil départemental de l’ordre des médecins du Doubs avait déposé une première plainte suivie de celle de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui avait indiqué la saisie de l’Ordre pour "infractions au code de déontologie médicale".
"Je n'ai tenu aucun propos diffamatoire"
"Je n’ai tenu aucun propos diffamatoire, tout ce que j’ai indiqué se trouve confirmé. En revanche, les propos de madame la directrice et de monsieur le président, eux, sont contredits par les éléments dont j’ai pu avoir connaissance du rapport", expliquait le professeur Humbert le 27 mars 2017 en insistant "sur le bienfondé" de ses "signalements et alertes".
" J’étais un chef de service qui dérange"
"J’étais un chef de service qui dérange. J’ai été président de la commission médicale d’établissement du CHU, je dois dire que c’est grâce à mes efforts que le CHU a aujourd’hui un budget en équilibre. Nous avons fait créer 600 postes pendant cette période-là. Et donc cela engendre des inimitiés auprès d’administration", précisait le professeur en mars 2017 avant d'expliquer "qu'il y a eu un retard dans les alertes, dans le signalement, dans la prise en compte de celles-ci, puisqu’on était focalisé sur une médiation, puis une enquête IGAS (inspection générale des affaires sociales)".
Info +
- 17 courriers de plaintes d’internes avaient été lus par Chantal Carroger, directrice du CHRU, lors de la conférence de presse du 24 mars 2017.
- Suite à la plainte pour diffamation annoncée par Chantal Carroger, directrice du CHRU de Besançon, à l’encontre du Professeur Humbert, trois patients et une collègue ont envoyé à maCommune.info des mails de « soutien » à l’ancien chef du service dermatologie.