"Je suis accusé de faits qui ne me sont pas présentés, dont mes accusateurs-ices disent qu’ils ne sont pas pénalement répréhensibles, et dont je ne peux pour autant pas me défendre puisqu’on refuse de m’entendre", a expliqué M. Bayou. Il tiendra une conférence de presse à 16h à Paris.
"Cette situation est intenable et le contexte délétère semble empêcher tout discernement, dans un moment où la société bascule et cherche le point d'équilibre pour cette si nécessaire révolution féministe", a-t-il ajouté, soulignant que sa décision "ne remettait en question" ni son mandat de député ni son "engagement présent et à venir".
Cette démission intervient alors que les écologistes sont secoués par les accusations de harcèlement moral contre M. Bayou, suite au témoignage dans une émission il y a une semaine de la députée Sandrine Rousseau, qui a rencontré son ex-compagne.
Le groupe écologiste à l'Assemblée nationale a suspendu mardi Julien Bayou de sa coprésidence. L'ex-candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot avait invité dimanche M. Bayou se mettre "en retrait" du secrétariat national d'EELV.
La démission du secrétaire général se produit aussi au lendemain du rejet par les Verts d'un référendum interne pour simplifier l'organisation et adapter EELV à la "conquête du pouvoir", qui était soutenu par la direction du parti, plongeant un peu plus la formation écologiste dans la crise.
(AFP)