À 15h40, les différents syndicats ont pris tour à tour la parole. Le rendez-vous n’a pas été choisi au hasard, car il représente l’heure à laquelle les femmes travaillent "bénévolement chaque jour", nous précisaient mercredi l’intersyndicale.
"Les inégalités au travail perdurent. Selon l’Insee, l’écart moyen entre les salaires des hommes et des femmes est de 24 % (soit un quart de salaire en moins)", nous expliquait lors d’une conférence de presse Denis Cerveaux, secrétaire régional CFDT Bourgogne-Franche-Comté. "Deux fois plus de femmes que d’hommes qui sont au SMIC", nous précisait également Laurence Mathioly, de l'Union syndicale Solidaires 25.
"C’est important de se battre pour nos droits (…) si on prend le nombre de maternités et de centres qui ont fermé, l’IVG ne fait que reculer, même en France", tient à souligner Émeline Girard, surveillante au lycée Jules Haag et engagée avec Lutte ouvrière, présente à la manifestation.
Une entrée de l’IVG comme "liberté garantie" dans la Constitution
Vendredi 8 mars 2024, l’entrée de l’IVG dans la Constitution a été officiellement scellée par le ministre de la Justice aux côtés du chef de l’Etat.
À cette occasion, nous avons rencontré Catherine Philippe, vice-présidente et juriste du Centre d’information sur les droits des femmes du Doubs.