A peu près deux ans après la découverte du corps d’Alexia dans une forêt Haut-Saônoise, une nouvelle expertise psychologique met en avant la personnalité « obsessionnelle » de Jonathann Daval explique Le Point.
Amour de l’ordre et de la propreté
Le mari d'Alexia avait de nouveau avoué avoir tué sa femme le 17 juin dernier. Aujourd’hui, dans les colonnes du Point, les psychologues mettent en avant « une pathologie de personnalité ».
Selon l’hebdomadaire, Jonathann aurait en effet développé des TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs) depuis l’enfance, amplifiés avec le temps (« amour de l’ordre, de la propreté (…) des rites de vérification »). A la maison d’arrêt de Dijon, sa cellule était appelée « La maison de Barbie » car parfaitement rangée et organisée.
« Je voulais qu’elle se taise »
L’expertise aurait également dévoilé la ligne de défense que Jonathann devrait présenter à son procès : des problèmes conjugaux, des violences verbales et physiques de sa femme. Notamment à cause de ses « problèmes d’érection ».
La nuit du drame, Alexia lui aurait dit : « Tu n’es pas un homme » avant de l’asséner de coups. « Elle m'a frappé avec les pieds et les mains, elle m'a poussé, alors je l'ai bloquée, je l'ai étranglée et je l'ai frappée. Ce que je voulais, c'est qu'elle se taise" aurait-il avoué, selon l'expertise parue dans le journal Le Point.
Aujourd’hui, Jonathann Daval assure être "toujours" amoureux de sa femme…