JO de Rio : découvrez Margaux Nicollin, lanceuse de javelot

Publié le 05/07/2016 - 14:11
Mis à jour le 08/02/2019 - 09:36

Durant cet été 2016, maCommune.info vous fait découvrir les sportifs de Bourgogne Franche-Comté en lice pour les prochains JO de Rio. Aujourd’hui : Margaux Nicollin, licenciée à Dijon. C’est la première participation à des Jeux Olympique pour la Jurassienne originaire de Saint-Claude. Vous pourrez la retrouver lors de ses épreuves d’athlétisme au lancer de javelot, du vendredi 12 au samedi 20 août 2016. 

Une battante bucolique

Fiche d'identité

Nicollin Margaux

Née le 01/05/1995 (21 ans)

Sport pratiqué : Athlétisme – Lancer de javelot

Formation : Etudiante en 3ème année de licence de STAPS à Dijon

Lieu de vie : Dijon

Lieu d'entraînement : DUC (Dijon Université Club) 

Palmarès

7 fois championne de France dans sa catégorie d'âge (2011 à 2016)

Titre le plus important à ses yeux : "Championne de France Espoir en 2015, car c’est ce jour-là que j’ai battu le record de France et l’ai porté à 59m73, une semaine après être passé à côté des Championnats d’Europe Espoir."

 

Questions-Réponses

A quel âge avez-vous débuté ce sport ? Pour quelles raisons ?

Margaux Nicollin : "Bien que je foule la piste depuis ma naissance, j’ai débuté la pratique de l’athlétisme en club à l’âge de 10 ans, au Saint-Claude Athlétisme, tenu par mes parents dans ma ville d’origine, où j’ai pu être formée pendant neuf ans. Même si j’ai pu toucher à beaucoup de sports, c’est vers l’athlétisme que je me suis finalement tournée, car c’est là-dedans que j’excellais le plus. Lors des triathlons (une course, un saut, un lancer) réalisés en benjamine, c’est le javelot que je gagnais à chaque fois. Voilà pourquoi j’ai continué."

Aujourd'hui, qu'est-ce qui vous plaît dans ce sport ?

Margaux Nicollin : "L’athlétisme en général comporte beaucoup de choses que j’aime : la recherche du dépassement de soi, repousser sans cesse ses limites, quoi que l’on fasse. Et bien que ce soit un sport individuel, c’est avant tout un sport de partage : d’abord dans le cadre de l’entrainement, avec l’entraineur et le groupe. Mais aussi lors de nombreux stages organisés en France ou dans le monde entier. C’est toujours un plaisir de retrouver ses amis lors de compétitions,meetings et championnats internationaux, qui nous permettent de voyager tout en pratiquant notre passion. Pour l’instant, c’est grâce à mon sport que je voyage le plus. Ensuite, dans ma discipline en particulier, j’aime voir mon javelot planer dans les airs après lui avoir transmis toute la vitesse accumulée pendant l’élan. C’est une sensation indescriptible de pouvoir le regarder planer après avoir terminé de lancer, c’est souvent signe qu’il va aller loin!"

Selon vous, quelles sont vos forces et faiblesses dans votre discipline ?

Margaux Nicollin : "Je ne parle jamais de faiblesse, car dans notre sport, on recherche chaque jour à augmenter ses capacités, et donc à travailler ses points les plus faibles pour les transformer en points forts. Cependant, je pense que l’ennemi principal d’un sportif ne peut être que lui-même. Chaque geste, chaque pas réalisé dépend de nos propres choix. Si on ne croit pas en ce que l’on fait et en ce que l’on veut, personne ne peut le faire à notre place. On fait en sorte de s’entourer des bonnes personnes pour avancer, mais le moteur, c'est nous."

La préparation aux J.O entraîne-t-elle des difficultés, tant matérielles que physiques ?

Margaux Nicollin"Au niveau matériel et dans la vie de tous les jours, la préparation aux J.O entraine un certain investissement. Souvent, un sportif choisi de planifier ses entrainements et compétitions en fonction d’un objectif ultime. Lorsque qu’une nouvelle olympiade se termine, on a quatre ans pour faire son programme, et franchir les étapes que l’on se fixe pour être près le jour-j. Entre temps, on a donc beaucoup d’entrainements, de compétitions, de réglages mais aussi des meeting importants, des stages dans le monde entier, ou encore d’autres championnats internationaux comme les championnats d’Europe et du Monde. Pour mener à bien un tel projet, un sportif a donc besoin d’un certain apport financier qui couvre les déplacements, les frais de stage, mais aussi le matériel nécessaire (habits sportifs, chaussures, pointes, javelots…) qui a parfois un coût conséquent (un javelot de compétition coûte 1000€). Physiquement, il faut donc gérer ces quatre années en maintenant un état de santé stable et en évitant le plus possible les blessures grâce à un suivi médical stricte : séances de kinésithérapie quotidiennes, séances d’ostéopathie, préparation physique, préparation mentale… ayant également un certain coût. Enfin, la participation aux J.O dépend de la meilleure performance réalisée au cours de la saison : l’année des J.O, la fédération française d’athlétisme demande aux athlètes de réaliser un certain niveau de performance entre la fin de l’hiver et mi-juillet. C’est ici qu’un certain stress peut s’installer si l’on court après ces minimas jusqu’à la dernière compétition, car la préparation peut devenir inconfortable face à l’incertitude de la participation aux J.O. Il est difficile de préparer le voyage et de gérer sa forme physique en même temps, quand on doit réaliser une performance digne d’une forme olympique à quelques mois des jeux."

Comme conciliez-vous vie de famille et vie professionnelle ?

Margaux Nicollin : "Je suis actuellement en 3ème année de licence STAPS à Dijon. Je réalise ma 3ème année de licence en deux ans, de façon à pouvoir m’entrainer deux fois par jour et atteindre mes objectifs grâce à une préparation optimale. Je vis seule dans un appartement, loin de ma famille qui est éparpillée un peu partout en France (Saint-Claude, Avignon, Strasbourg, Metz, Bourg-en-Bresse). Certaines occasions nous permettent de se retrouver de temps en temps, mais je sais que malgré la distance, ma famille me soutien dans chacun de mes projets."

Cela pose-t-il un quelconque problème à votre entourage, ou au contraire vit-il ça avec fierté et vous encourage-t-il à 100% ?

Margaux Nicollin : "Mes parents ayant été athlètes, ils comprennent tout à fait mon mode de vie,et m’encourager à partager cela avec eux. Je pense qu’ils sont fiers de mon parcours, et me soutiennent depuis le début. Mes deux frères sont également sportifs de haut-niveau (basket et athlétisme) et ont donc le même mode de vie que moi. En fait, notre vie de famille s’organise autour du sport."

Quels sont vos objectifs à ces J.O de Rio ? Qu'est-ce qui vous motive à aller vous battre sous les couleurs françaises ?

Margaux Nicollin : "Ce sera l’occasion pour moi de m’imprégner de l’événement, et de prendre un maximum de repères pour ceux qui suivront. Je pratique une discipline, le javelot, à maturité tardive. C’est pour cela qu’à 21 ans, plusieurs olympiades m’attendent. Cependant, le jour-j, je compte bien donner le meilleur de moi-même, car même si certaines filles sont plus âgées et plus « fortes » sur le papier, chaque concours est différent, tout peut arriver, les conteurs sont remis à zéro pour tout le monde."

Nul doute que la région toute entière suivra les pas à ses premiers Jeux Olympiques de Margaux et l'encouragera avec ferveur ! 

Vous pouvez la suivre sur ses réseaux sociaux

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

portraits jeux olympiques 2016

Sport

L’ESBF vise un 4e succès ce soir face à Saint-Maur

Avec trois victoires jusqu’à présent durant ce mois de janvier, l’ESBF a pour l’instant accompli la moitié de son objectif de 5 victoires sur 5 possibles. Les Bisontines tenteront ainsi d’obtenir leur 4e succès ce mercredi 15 janvier 2025 face à Saint-Maur et au palais des sports de Besançon. 

J-7 : la Transju’Jeunes parée pour une belle édition !

Dans une semaine, mercredi 22 janvier 2025, ce sont plus de 2.500 jeunes fondeurs qui prendront le départ de la 34e édition de La Transju’Jeunes. Cette édition s’installe sur le stade des Tuffes à Prémanon afin de bénéficier d’un bon enneigement.

Coupe de France : Sochaux éliminé par Guingamp après une interminable séance de tirs au but

Ils n’ont pas à rougir. Les Jaune & Bleu ont été éliminés de la coupe de France mardi 14 janvier 2025 à Guingamp, club de ligue 2, après une belle prestation et une séance de tirs au but âprement disputée. Le parcours des Sochaliens s’arrête en 16e de finale leur laissant désormais tout le champ libre pour la priorité de la saison, le championnat. 

Sports : Soirée mitigée pour le FC Sochaux et le BesAC

Malgré une domination et un meilleur état d’esprit général, le FC Sochaux n’est pas parvenu à s’imposer face à Boulogne vendredi 10 janvier au stade Bonal et a dû se contenter du match nul, ce qui ne fait pas ses affaires. Pas mieux du côté du BesAC qui dans le même temps n’est également pas parvenu à l’emporter face à Orchies la faute en partie à un joueur adverse qui a martyrisé la défense bisontine. 

Sports : le FCSM reçoit le dauphin, une revanche à prendre pour le BesAC et un 1/4 de finale à aller chercher pour l’ESBF

S’il veut prouver qu’il a l’étoffe pour prétendre à la montée en ligue 2, le FCSM ne devra pas manquer son premier rendez-vous de l’année 2025 face au deuxième de National Boulogne ce vendredi 10 janvier au stade à Bonal. De son côté, le BesAC aura une revanche à prendre sur Orchies en championnat. Tandis que l'ESBF voudra poursuivre son objectif de 5/5 en janvier face à Nice en coupe de France ce samedi au palais des sports de Besançon. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -3.45
peu nuageux
le 19/01 à 06h00
Vent
0.73 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
93 %