"Environ 80 personnes à Besançon errent dans le vide juridique que nous dénonçons depuis plusieurs mois, ni mineures, ni majeures. Pas mineures, parce que non reconnues comme telles par les agents du département du Doubs qui ont procédé aux évaluations, mais pas majeures non plus parce que la préfecture se fonde sur leurs papiers d’identité pour les considérer mineures", écrit la maire dans son courrier en expliquant avoir dû prendre "urgence des mesures humanitaires temporaires et partielles".
Elle rappelle également "qu’il est demandé à la France de traiter ces jeunes personnes comme des mineurs et ce durant tout le temps de la procédure" et que la mise à l’abri des personnes "relève de leur responsabilité".
Pour rappel, l’association Solmiré s’insurgeait mercredi dernier contre l'évacuation d'un campement de jeunes mineurs étrangers par la police municipale, situé rue d’Arènes à Besançon. "Un acte d'une extrême violence", dénonçaient les membres dans un communiqué de presse.