Jeune fille bosniaque tondue : confirmation de la condamnation de l'oncle et la tante en appel

Publié le 16/12/2020 - 08:25
Mis à jour le 16/12/2020 - 08:25

La Cour d’appel de Besançon a confirmé mardi 15 décembre 2020 la condamnation à un an de prison dont quatre mois avec sursis de l’oncle et de la tante d’une jeune fille musulmane bosniaque, tondue parce qu’elle fréquentait un jeune Serbe chrétien.

 ©
©

La peine a cette fois-ci été assortie de l'obligation pour les deux prévenus de suivre un "stage de citoyenneté". Les deux parents de la jeune femme, condamnés à la même peine en première instance, n'avaient pas fait appel.

L'avocate de la victime, Me Céline Party, a exprimé sa satisfaction devant cette condamnation en appel. "Nous avons eu une confirmation de la culpabilité, ma cliente a bien été victime de violences de la part des quatre adultes".

La victime, âgée de 17 ans, avait expliqué aux enquêteurs avoir été molestée en août par ses parents, son oncle et sa tante, qui lui reprochaient de fréquenter son ami, "à cause de la religion". Les membres de sa famille avaient réfuté le motif religieux à l'audience de première instance.

L'adolescente avait raconté avoir été tondue par son oncle. "Quand une jeune fille mineure fait une grosse bêtise, on lui tond les cheveux, c'est comme une amende", avait affirmé ce dernier à l'audience. Cette affaire, rappelant le sort de milliers de femmes tondues à la Libération pour avoir entretenu une liaison avec un soldat allemand sous l'Occupation, avait soulevé une vive émotion, en France comme à l'étranger.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait estimé que les mis en cause n'avaient "rien à faire sur le sol national". Il avait affirmé qu'ils seraient reconduits à la frontière dès la fin de la procédure judiciaire.

Les parents de la jeune fille et trois de ses frères et soeurs ont effectivement été expulsés vers Sarajevo au lendemain du procès, en octobre. L'oncle et la tante de la jeune fille, protégés par leur statut de réfugiés politiques en France, n'ont en revanche pas été expulsés.

La jeune fille, elle, est prise en charge par l'aide sociale à l'enfance.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Acheminée depuis le Portugal, la cocaïne était livrée chez un couple habitant à Vaire

L’affaire est partie d’un renseignement et a sollicité le recours du groupement de gendarmerie du Doubs et de la section de recherche de Paris étant donné la dimension internationale du dossier. Mercredi 4 décembre 2024, un couple a été interpellé et une perquisition a été effectuée à leur domicile. Deux autres personnes, impliquées dans le trafic, ont également été placées en détention provisoire.

Besançon : Christophe, l’accordéoniste sans revenu à cause d’un problème de santé, gagne en appel

En décembre 2022, Christophe, accordéoniste professionnel, nous racontait sa situation très précaire à la suite d’un arrêt maladie dû à un problème médical à l’épaule. À l’époque, cet intermittent du spectacle, après 30 ans de carrière, s’était retrouvé sans revenu pendant de longs mois et avait interpellé les institutions pour l’aider. Le 4 décembre 2024, le musicien a gagné en appel au tribunal de Besançon pour accéder au droit commun d’intermittent du spectacle.

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

Un militaire en mort cérébrale après une agression à la sortie du QG à Besançon : le troisième suspect activement recherché 

Vendredi 8 novembre, peu avant 4h00, chemin de Mazagran, à proximité de la discothèque Le QG à Besançon, un jeune homme a été retrouvé au sol, inanimé par la police nationale. Selon les caméras de vidéosurveillance de la discothèque et du centre de supervision urbaine, il se serait fait frapper par trois individus de 19 ans. Deux d'entre eux ont été interpellés et le troisième est activement recherché par les forces de l’ordre, a confirmé le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux ce mardi 12 novembre.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.55
pluie modérée
le 22/12 à 03h00
Vent
9.06 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
93 %