Jérôme Cahuzac : C’est pas moi, c’est l’autre !

Ainsi Jérôme Cahuzac, pour se défendre, a-t-il jugé nécessaire d’associer Michel Rocard, récemment décédé, à la triste situation dans laquelle il se trouve.

Sans préjuger du fond, de l'affaire dans son entier et de cette mise en accusation de la "Rocardie", la justice passera et établira la vérité, la forme que prend la défense de Jérôme Cahuzac suscite comme un haut-le-coeur. Une attitude, d'une élégance rare vous en conviendrez, que celle de charger ainsi un mort de ses maux.

Une attitude qui oblige à poser questions, nombreuses, bien évidemment. Mais ici nous allons en retenir deux.

La première, qui a donc conseillé ainsi Jérôme Cahuzac, pour sa défense, d'y ajouter de l'indignité ?

La seconde pose la question de la fidélité de cet homme. À qui Jérôme Cahuzac est-il donc fidèle, excepté à lui-même ?

La réponse découle toute simple de son attitude depuis le début de l'affaire; cette dénonciation – car c'en est une malgré ses dénégations peu glorieuses - vient après une longue suite de mensonges aux médias, devant l'Assemblée nationale et devant le Président de la République, les yeux dans les yeux !

En somme une signature.

Albert Ziri 

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