Concernant le Parti communiste allié dès le premier tour avec la parti socialiste à Besançon, "c'est clair que ça nous fait pas de bien" a indiqué Jean-Luc Mélenchon. "Le parti communiste n'a pas de ligne nationale et ils ont décidé que ça se décidait localement, c'est absurde ! Une question pareille ne se décide pas localement !" a-t-il précisé.
"La décomposition du parti solférinien"
Le co-président du parti de gauche utilise cette expression "très représentative à Besançon" selon lui. "Il y a quand même quatre listes issues de la précédente municipalité. Quand on en est à se dire ni de droite ni de gauche en sortant d'une liste du parti socialiste, c'est une décomposition" a-t-il expliqué. Il raconte que "J'ai connu Minjoz et Schwindt, des socialistes qui étaient des figures du socialisme au niveau national. Mais alors aujourd'hui, c'est la fin de l'histoire. Mais la gauche ne peut pas finir comme ça, dans le fourgon mortuaire du PS local. Je force un peu le trait mais je veux souligner la réalité. Nous sommes la relève ici."