La liste “A gauche toute, place au peuple d’Emmanuel Girod revendiquait pour fusionner une représentation proportionnelle “dans le strict respect” de son score du premier tour (7,28% -2.582 voix), soit huit sièges dont six en position éligibles. Les négociations ne sont même pas allé jusque là. En effet, le maire sortant a balayé l’idée de la présence d’un groupe“indépendant et autonome” au sein de son conseil municipal. “Je ne peux pas accepter que des membres de ma liste ne prennent pas ses responsabilités dans la gestion de la ville”. En clair, Jean-Louis Fousseret refuse la présence sur sa liste d’électrons libre alors même qu’il doit mener une majorité plurielle. “Que dirait nos colistiers membres des Verts (EELV) et du parti communiste”
“Je ne veut pas que le conseil municipal se transforme en forum national”
Jean-Louis Fousseret estime que pour gérer la ville, il lui faut une majorité derrière lui même s’il admet que des “discussions” et des compromis doivent être trouvé avec les différentes composantes et mouvance de sa liste. “Ce que je refuse également, c’est que le conseil municipal se transforme en forum national. Il y a d’autres endroit pour ça, c’est à l’Assemblée Nationale. Nos concitoyens attendent de nous que nous gérions la ville, pas que nous débattions sur des sujets nationaux (…) J’ai par ailleurs dans mon programme pris l’engagement d’une politique solidaire que je veux poursuivre… “
Emmanuel Girod a pris acte du refus. “Jean-Louis Fousseret prend une grosse responsabilité” . Il estime que sa proposition aurait limiter la présence de la droite et l’entrée de l’extrême droite au conseil municipal. En fin de matinée, il déclarait vouloir prendre du recul avec son équipe et se prononcera d’ici la fin de journée sur sa position pour le second tour des municipales.