Sombre, rigide, avare, étroit d’esprit, hypocrite, calculateur, abîmé de dévotion. Telle est la réputation fort peu flatteuse que l’on fait habituellement de Charles Quint, l’ennemi de François Ier, dans les livres d’histoire français, nous dit Franck Ferrand. Et si, cet empereur du Saint-Empire romain germanique, qui fut au XVIe siècle le souverain du comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté, hors pays de Montbéliard et Territoire de Belfort) avait en fait un autre visage ?
C’est la question qu’a abordée Franck Ferrand lundi 5 janvier, avec le Lédonien François Solnon, professeur d’histoire moderne à l’Université de Franche-Comté et président du jury du prix Lucien Febvre.
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