Le secrétaire de section du Parti socialiste de Besançon indique dans son communiqué que "Dans ses 60 propositions François Hollande souhaitait donner un nouvel élan à notre démocratie en lançant une nouvelle étape de décentralisation, tout en associant les élus locaux. Cette démarche impose une exigence, celle d’être à la hauteur des enjeux de développement pour une région qui a une chance inouïe, celle d’être un carrefour entre Rhin et Rhône, au centre de l’Europe."
"Si nous n'y prenons pas garde…"
Il observe qu"'une autre ligne politique se fait jour par la voix de François Rebsamen" en dehors de la coopération des deux régions Bourgogne et Franche-Comté par Marie-Guite Dufay et François Patriat qui "a ouvert la voie". Selon Jean-Sébastien Leuba, "Si nous n’y prenons pas garde, elle engendrera la concentration des pouvoirs et des richesses. Et cela contrairement aux valeurs qui ont fondé les grands projets décentralisateurs de notre pays !"
"Il n'y aurait pas pire message que de raviver ces guerres pricrocholines"
Pour le secrétaire, "l’urgence devrait être de connaitre et de valoriser les richesses des uns et des autres, alors que nos actions devraient être tournées résolument vers la promotion et le rayonnement de nos territoires urbains et ruraux, il n’y aurait pas pire message que de raviver ces guerres picrocholines." Il ajoute que " la peur et la violence verbale ne sauraient guider le projet politique de Dijon, car entre Rhône-Alpes et l’Ile de France, Dijon aura la place qui lui revient, une place centrale qui attirera nécessairement nombre d'acteurs nationaux. Il faut en être convaincu si l’on souhaite s’inscrire dans le siècle des innovations. A l’inverse ce n’est plus l’émulation mais les rivalités qui conduiront à notre déclin."
"Soit l'intérêt général nous guidera, soit les égos l'emporteront"
Jean-Sébastien Leuba tente de remotiver les troupes : "Notre responsabilité est donc historique : soit l’intérêt général nous guidera, soit les égos l’emporteront et avec eux l’espoir de toute une région… la Nôtre !"
Du côté des dettes et comptes des deux régions aujourd'hui réunies, "Comptabiliser et constater les pertes et les gains des uns et des autres ne rendra pas notre région plus attractive".
"Aussi le projet de pôle métropolitain proposé par Jean-Louis Fousseret pourrait être l’occasion pour nos deux villes capitales de montrer leur volonté commune de défendre un projet ambitieux, dépassant les intérêts des seules agglomérations bisontines et dijonnaises" suggère le secrétaire PS. "Il s'agit d'une piste parmi tant d'autres qui pourraient faire l’objet une conférence des forces vives de notre région dans laquelle nous définirions les équilibres territoriaux en toute transparence, et non entre deux portes de ministères. Par respect et en responsabilité, c’est le moins que l’on doive aux Bourguignons et aux Franc-Comtois qui sont les moteurs de notre région."
(Communiqué)