"Besançon et ses habitants doivent être respectés", lance le candidat en préambule de la conférence de presse donnée ce mardi, Place Claude François Jouffroy D'Abbans à Battant.
Ludovic Fagaut regrette "l'image véhiculée dans la presse suite aux derniers faits divers". Il énumère : "les trois homicides, la guerre des territoires, les blessés par balle, les cambriolages à répétition (...) Je serai le maire qui ne tremblera pas, le maire de la sécurité", martèle-t-il.
Doubler les effectifs de la police municipale
Le candidat cite le cas de la ville de Perpignan : "il y a 1,02 policier pour 1.000 habitants contre 0,5 à Besançon". La solution est trouvée selon le candidat : "doubler les effectifs avec 100 agents au total au plus tard en 2026".
En plus des effectifs supplémentaires, Ludovic Fagaut veut "réorienter les missions" de ces derniers. Normalement réservés aux policiers nationaux, les tapages nocturnes, les ivresses sur la voie publique, seraient désormais des missions réservées aux agents municipaux : "les policiers nationaux se concentreraient donc sur les affaires de stupéfiants et autres missions lourdes", indique le candidat. À la question des violences conjugales, le candidat indique "qu'un numéro vert sera mis en place". Il n'exclut pas l'intervention des policiers municipaux. Il confirme d'ailleurs (une nouvelle fois) qu'ils souhaitent qu'ils soient "formés et armés".
Création d'une unité de lutte contre les incivilités
Autre point important pour la tête de liste "Besançon Maintenant", une verbalisation plus sévère des incivilités. Ainsi, pour une un jet de mégot, l'amende passerait à 180 € et à 450€ (et jusqu'à 1.500 €) pour un frigo ou canapé jeté dans le Doubs. Si la personne n'est pas solvable, "elle répare", souligne-t-il.
Le développement d'unité de quartier
Cette autre mesure du candidat a pour but de mener un travail entre des médiateurs urbains assermentés (environ 15), les maisons de quartier et les policiers municipaux.
Du côté de l'éducation...
Ludovic Fagaut prévoit d'une maison des enfants et des parents. Pour les décrocheurs, il envisage une "école de la deuxième chance" à Planoise pour les jeunes de 16 à 25 ans. En lien avec le rectorat, cette école serait complémentaire au dispositif "club business". Ce dernier regrouperait les chefs d'entreprises et parrainerait des jeunes pour qu'ils "aient un tremplin pour la voie professionnelle".
Autres mesures en matière de sécurité :
- Création d'un service de sureté dans les transports
- Création d'une brigade canine municipale de jour
- Déploiement de la vidéoprotection
- Installation des droits et devoirs des familles pour accompagner ces dernières
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