Ce jeudi 18 février, 22.000 nouveaux cas étaient confirmés en France.
Malgré une légère baisse du nombre de cas positifs au coronavirus dans l'Hexagone, le ministre de la Santé a déclaré que les mesures sanitaires ne seront pas pour autant levées. "Les Français sont nombreux à aspirer retrouver une vie la plus normale, la plus libre, la plus heureuse possible, retrouver le plaisir d'une soirée au restaurant, d'un film sur grand écran, d'une pièce de théâtre, d'un match de foot, voire tout simplement sortir voir des amis après 18 heures : rien ne serait pire que de lever les contraintes, certes lourdes, mais ô combien nécessaires, au mauvais moment, trop tôt", en soulignant l'"incertitude autour des variants".
Le variant britannique représente 36% des tests positifs
Le variant britannique représente désormais au moins 36% des tests positifs et les variants sud-africain et brésilien 5% au niveau national. En Bourgogne Franche-Comté, 15% des cas de covid-19 sont des variants anglais et 2% des cas sont des variants sud-africains ou brésiliens.
Certaines études évoquent un risque que les personnes contaminées par un variant soient contagieuses plus longtemps. C'est pour cette raison que le ministre a indiqué une prolongation de l'isolement des personnes infectées. Il est rallongé de sept à dix jours, que les personnes soient infectées par la souche originale ou par un variant afin de limiter tout risque. Cette durée d'isolement "restera en revanche de sept jours pour les cas contact", a précisé le ministre.
Il a également indiqué que le dispositif permettant d'obtenir un arrêt de travail immédiat sans jour de carence en contactant l'assurance maladie, pour les personnes positives, cas contact ou symptomatique "est prolongé jusqu'au 1er juin".