"Après avoir dû saisir la banque de france pour pouvoir ouvrir un compte de campagne, après avoir entamé une grève de la faim pour dénoncer mon écartement du debat France 3, après que mes partenaires de l'événement du 1er mars place pasteur m'aient bizarrement lâchés au dernier moment, c'est au tour de mon imprimeur de m'annoncer qu'il est en rupture de stock... de papier : de fait, ni circulaires ni bulletins de votes n'ont pu être envoyés aux électeurs bisontins.
Une coincidence de plus diront certains. Un imprimeur incapable de garantir une commande faute de papier, bizarre, non ? Ah... L'imprimeur occupe des locaux municipaux tout comme notre principal partenaire du 1er mars dépendait de la mairie pour le renouvellement de son bail dit précaire.
Certains n'y verront que le simple fruit du hasard. Nous laissons aux bisontins le soin de s'interroger sur ces pratiques que j'assimile à des tentatives d'intimidation vis à vis de la seule alternative qui, quoi qu'il arrive restera indépendante."
(Communiqué du mardi 18 mars)
Réaction de l'imprimeur
"Nous avions informé cette personne (Ismaël Boudjekada) que la date butoir pour nous transmettre ses fichiers (uniquement les bulletins de vote car il n'a jamais été question de validation du devis des professions de foi) était le 7 mars à 9 heures au plus tard. Les fichiers n'ont pas été déposés à temps, nous avons donc informé le client, qu' au vu du planning chargé, il n'était plus possible d'imprimer et d'assurer le délai. Le candidat a donc demandé un nouveau délai, nous ne pouvions pas faire ( planning plus approvisionnement papier) dans ces conditions. En aucun cas nous ne l'avons abandonné, et ne sommes à la botte de la municipalité, c'est donc de la totale diffamation".