L'intersyndicale souhaite donner "l’opportunité au nouveau ministre de faire preuve d’ouverture aux problématiques qui secouent les internes et l’hôpital public".
"Nous souhaitons néanmoins rappeler qu’à la suite de ce mouvement de grève enclenché au mois de décembre, le ministère de la Santé et des Solidarités s’est engagé à aborder de front la question du non-respect du temps de travail des internes. Nous comptons sur la détermination du nouveau locataire du 14, Avenue Duquesnes pour mener ce chantier à bien rapidement", est-il précisé.
Pour l'ISNI, la manière la plus efficace de limiter les risques psychosociaux chez ses adhérents est "la mise en place d’un décompte horaire du temps de travail des internes".
"Olivier Véran devra gérer la fin de la réforme de l’internat engagée en 2017. Il devra donc assumer les conséquences d’une mise en place précipitée de la phase de consolidation et notamment de sa procédure d’appariement", insiste l'intersyndicale qui poursuit : "A ce sujet, les informations concernant une mise en disponibilité forcée sans salaire des internes qui n’auraient pas passé leur thèse au 31 décembre 2020 sont particulièrement alarmantes pour nos adhérents".