Intérim à Besançon… un an après le début de la crise sanitaire

Publié le 22/02/2021 - 18:40
Mis à jour le 25/02/2021 - 14:36

En ce moment, quels sont les secteur d'activité les plus porteurs d'emplois à Besançon ? • Un an après le début de crise de la Covid-19, nous avons rencontré David Sauvan, co-gérant de l’agence intérim Temporis à Besançon pour connaître les secteurs d’activité les plus impactés par la crise, mais aussi les secteurs les plus porteurs d’emplois. Rencontre.

L'épidémie de coronavirus qui touche notre pays depuis février 2020 a fortement impacté l'emploi de manière générale, mais aussi l'emploi en intérim.

Depuis le premier confinement, les enseignes de travail temporaire au niveau national ont joué un rôle important dans le remplacement des salariés absents, malades ou retenus à domicile dans les secteurs de la logistique, du commerce de détail, de l'agroalimentaire ou encore la grande distribution, mais cette partie ne représentait d'une faible part du volume de l'intérim. Pour ces agences, le plus dur a été de trouver des emplois pour les salariés intérimaires dans d'autres secteurs d'activité qui n'ont enregistré aucune productivité, aucune vente.

Au niveau local, à Besançon et ses alentours, les secteurs de l'horlogerie, du médical, mais aussi de la micromécanique et de l'aéronautique qui emploient près de 60% de salariés intérimaires habituellement étaient et sont encore aujourd'hui des secteurs lourdement impactés par la crise sanitaire. En revanche, "on a de la chance, le secteur du luxe a été le moins touché par la crise ce qui a permis de porter Besançon", précise David Sauvan.

Aujourd'hui, le secteur de l'horlogerie reste au statu quo "puisqu'un an après, l'activité n'a pas redémarré", observe le gérant de l'agence, "on sent quelques brides de reprise, mais ce n'est pas encore bien acté." Du côté de l'aéronautique, secteur dans lequel "les entreprises avaient des carnets de commandes sur 7 ans, travaillent aujourd'hui à la petite semaine."

Le marché du travail aujourd'hui ?

Selon David Sauvan, dont le métier principal est d'agir sur le court terme, sur l'accroissement d'activité des entreprises et le remplacement, la gestion de l'urgence, il connaît. "Cependant, je trouve que le marché du travail s'est encore un peu plus dégradé dans la mesure où nous n'avons de visibilité sur rien : nos clients n'ont pas non plus de visibilité, mais nous, en tant que dernier maillon de la chaîne, on n'a pas de visibilité sur ce que font nos clients. De plannings qui étaient déjà à la semaine, deviennent des plannings à la petite semaine voire à la journée sur certains de nos clients. C'est compliqué pour eux, mais c'est aussi compliqué pour nos intérimaires que l'on doit occuper chez davantage de clients pour travailler une semaine complète."

Quels sont les secteurs d'activité les plus porteurs en ce moment à Besançon ?

Le gérant de Temporis à Besançon, Ornans et Saint-Vit constate que les secteurs qui sont les plus porteurs d'emploi aujourd'hui, un an après le début l'épidémie, sont ceux qui n'ont pas ou peu connu la crise ces 12 derniers mois. "C'est l'agroalimentaire et tout ce qui tourne autour comme l'emballage par exemple. Aujourd'hui, effectivement, c'est un secteur sur lequel on n'a rien ressenti où nous avons même constaté une petite progression", explique-t-il. Par ailleurs, "on commence à sentir que dans le secteur de l'horlogerie, ça commence à se réamorcer".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Economie

Hydrogène vert : 100 millions d’euros pour Gen-Hy qui lance la première usine AEM française

A l’occasion de la visite jeudi 17 avril du ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci sur le site de Gen-Hy à Allenjoie, la start-up française, proposant des solutions innovantes pour la production d’hydrogène vert, annonce ce mercredi la signature avec Bpifrance d’un contrat d’aide publique par l’Etat français à hauteur de 99,84M€.

McPhy à Foussemagne : des aides publiques massives pour un avenir très incertain

Moins d’un an après son inauguration, l’annonce de la mise en vente de l’usine McPhy de Foussemagne, spécialisée dans la production d’électrolyseurs, suscite une vive inquiétude parmi les élus communistes et républicains de Bourgogne-Franche-Comté. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 avril, veille de la visite officielle du ministre de l’Industrie dans le nord Franche-Comté, ils dénoncent un "gaspillage d’argent public" et réclament un changement profond de stratégie pour le développement de la filière hydrogène.

Exclusivité – Nicolas Bergeret, le consul bisontin qui représente la Bourgogne Franche-Comté à Francfort

Originaire de Besançon, Nicolas Bergeret, consul général de France à Francfort, était en visite les 15 et 16 avril 2025 à Besançon. Objectif : rencontrer des acteurs locaux tels que la maire de Besançon et la présidente de Région Bourgogne Franche-Comté pour développer différents axes de la Maison de la Bourgogne Franche-Comté située à Mayence. À quoi sert cette représentation de notre région en Allemagne ? Interview.

Catastrophes naturelles : 35 millions d’euros pour les agriculteurs de Bourgogne-Franche-Comté

La Région Bourgogne-Franche-Comté se saisit d’une opportunité ouverte par la Commission européenne pour soutenir les exploitations agricoles affectées par des catastrophes naturelles, a-t-on appris dans un communiqué du 16 avril 2025. Grâce à cette mesure exceptionnelle, ce sont 35 millions d’euros de crédits européens (Feader) issus de la précédente programmation qui seront mobilisés d’ici fin 2025.

Remise en cause du tarif de rachat bonifié pour le photovoltaïque agricole : Matthieu Bloch interpelle le gouvernement

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Industrie, le député LR du Doubs Matthieu Bloch alerte sur les conséquences de la récente décision gouvernementale de revoir à la baisse le tarif de rachat bonifié S21 pour l’énergie photovoltaïque en milieu agricole.

Bourgogne-Franche-Comté : la commission permanente vote plus de 195 millions d’euros d’aides régionales

Réunis en Commission permanente, les élus régionaux de Bourgogne-Franche-Comté ont adopté un ensemble de mesures représentant un engagement financier total de 195,15 millions d’euros. Ces crédits sont destinés à soutenir un large éventail de projets dans les domaines économique, agricole, culturel, éducatif, environnemental et social sur l’ensemble du territoire.

Green Weeks : la galerie Chateaufarine lance une collecte solidaire et écoresponsable à Besançon

Du 16 au 19 avril 2025, le centre commercial Chateaufarine à Besançon invite ses visiteurs à participer à une grande collecte d’objets de maison et de décoration dans le cadre des Green Weeks, un événement dédié à la consommation responsable et à l’économie circulaire.

La Cour des comptes met l’accent sur la lutte contre les fraudes à l’assurance maladie

La Cour des comptes a préconisé lundi 14 avril 2025 de "renforcer" la lutte contre les fraudes à l'assurance maladie, notamment pour endiguer une "situation inédite" d'augmentation des dépenses, fixées à 265,4 milliards d'euros pour 2025, en progression de 4,8% par an depuis 2019 (avant le Covid).

La Cancoillotte poursuit sa croissance avec 25 millions de pots vendus en 2024

Trois ans après l'obtention de son Indication géographique protégée (IGP), la cancoillotte confirme son essor. À l’occasion de cet anniversaire, l’Association de promotion de la cancoillotte (APC) dresse un bilan très positif de la filière, tant en termes de production que de notoriété, nous informe-t-on dans un communiqué du 14 avril 2025. En 2024, la production de Cancoillotte est la plus élevée des IGP fromagères françaises.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.1
légère pluie
le 17/04 à 15h00
Vent
2.43 m/s
Pression
1012 hPa
Humidité
90 %